Les espèces fruitières cultivées au siècle dernier et faisant l’objet d’une
commercialisation étaient la prune de Saint-Antonin et le Chasselas.
Les autres espèces présentes sur les exploitations, en petit nombre
d’arbres isolés, étaient le noyer, le chataîgner, le cerisier, l’abricotier,
l’amandier, le pêcher, le pommier à couteau, le pommier à cidre, le
poirier et le cognassier, destinés à satisfaire la consommation locale.
Le chasselas, depuis les années 1830-1850 avait donné ses lettres de
noblesse au Bas-Quercy Moissagais.
Le terroir de ce Bas-Quercy, par la nature des sols, les expositions et le
micro climat constituait un milieu favorable à la culture fruitière.
L’introduction de nouvelles espèces, l’évolution de l’assortiment variétal
et le développement des vergers intensifs sont le résultat d’actions
diverses menées par des pionniers, aventuriers dans leur métier.
Les migrants apportèrent dans leur région d’adoption les cultures et les
méthodes de leur pays d’origine. Notons à cet égard le dynamisme
apporté par les rapatriés d’Algérie du nord à partir de 1955.
Enfin, les chemins de fer jouèrent un rôle primordial dans le
développement de la production de Chasselas et des fruits à partir de 1860.
La compagnie Paris Orléans et à partir de 1936 la S.N.C.F. furent à
l’origine de nombreuses expositions de chasselas à Paris et à l’étranger.